Bonnes Adresses
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Les Tables de Gaspard
Virginie Blampoix et Sébastien Corniau
Saint-Crépin
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Le restaurant
Les Tables de Gaspard
à Saint-Crépin,
coup de
cœur de
Vallouimages,
vient de se voir décerner un Bib Gourmand par le
Guide Michelin
pour son excellent rapport qualité/prix. Bravo
Virginie,
bravo
Sébastien,
et à très bientôt (février 2010).
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Bienvenue à Virginie et
Sébastien qui ont donc pris le relais
de Cécile et
Nicolas,
repartis vers leur sud d'origine.
Une première visite à midi et trois
autres en soirée nous ont complètement rassuré. La table est toujours à
la hauteur et mérite amplement le maintien du coup de cœur. |
Une excellente table gourmande à
proximité du Pays des Écrins
où Virginie,
tout sourire, accueille ses hôtes dans une
magnifique salle voûtée du début du XVIe siècle, et, où Sébastien
prépare une cuisine particulièrement raffinée
qui
maintient tout son lustre à cette bonne adresse.
L'association du fer, de la pierre et de l'eau donne au
lieu un charme incomparable qui à lui seul vaudrait le détour, s'il n'y
avait le talent culinaire du chef.
On apprécie l'ouverture du restaurant à midi autour de
plusieurs formules, de 17 € et à 31 €, en semaine. Le soir,
la carte gastronomique fait saliver. Les entrées de l'ordre vont de 14 à
18 €
et les plats sont à plus de 20 €.
L'agneau de pays (22 €) est remarquable, mais j'ai
eu un faible pour trois extras hors carte : une papillote de
foie gras poêlé et choux vert (22 €) aux effluves envoûtantes, un
velouté au foie gras poêlé et aux morilles (22 €), qui aurait aussi
bien pu s'appeler velouté de foie gras poêlé sur lit de morilles
; et un dos de turbot sur lit de girolles qui témoigne de la
maîtrise du chef, mais à 36 € tout de même.
Les desserts sont intéressants mais légèrement en retrait
par rapport aux plats cuisinés, à l'instar de la fondue au chocolat
(21 € pour deux) un peu décevante et de la tarte aux pommes (9
€)trop classique dans une assiette ne permettant pas de profiter du
caramel au beurre salé. Par contre, le baba au rhum (9 €) est
remarquable mais pas pour fillette ! Attention, les conducteurs ...
La cave est
plus variée que précédemment avec même quelques grands
flacons mais malheureusement hors de portée de beaucoup de bourses.
Proposition de vins au verre.
Café, très bon mais un peu cher compte tenu des spéculos
qui l'accompagnent (3,00 €).
En résumé, une excellente table qui s'impose d'entrée
avec un
bien
mérité mais qui n'est pas particulièrement bon marché.
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Les Tables de Gaspard - Cécile et
Nicolas Serres
Saint-Crépin
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Chronique de juin 2009
Bonne et mauvaise nouvelle pour les Tables de Gaspard
: la bonne c'est l'annonce prochaine d'une naissance, la
mauvaise c'est le retour au pays, et peut-être même plus loin,
de Nicolas et Cécile Serre, lui en
salle, elle en cuisine. On aura terminé sur un excellent
carpaccio de magret de canard, un filet de cochon de
Sisteron et un moelleux au chocolat de Tanzanie, de
quoi cultiver les regrets. |
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La
conclusion de la vente du restaurant et du gîte devrait avoir lieu très
prochainement, à un autre jeune couple de restaurateurs de même
conception gastronomique, qui pourrait même apporter avec lui des
recettes des îles puisqu'il officiait jusqu'à présent à Bora Bora.
Bonne
chance, Cécile et Nicolas, tous nos vœux
vous accompagnent, mais il nous sera difficile d'aller jusqu'à Malaga
!
Bienvenue,
Virginie et Sébastien, à très bientôt ...
Chronique d'avril 2008
Une excellente table gourmande à proximité
du Pays des Écrins où
Nicolas accueille ses hôtes
dans une magnifique salle voûtée du début du XVIe siècle, et, où
Cécile prépare
une cuisine raffinée à
dominante
plutôt méditerranéenne.
L'association du fer, de la pierre et de l'eau donne au
lieu un charme incomparable qui à lui seul vaudrait le détour, s'il n'y
avait le talent culinaire du chef. Notre cuisinière cachée semble
d'ailleurs avoir encore gagné en maturité et en précision lors de nos
deux
derniers passages.
Encore un somptueux repas autour d'une brochette au roquefort
pané aux noix, petite poire confite et espuma au foie gras
(12,00 €) et une tendre pièce de veau
prise dans le filet, aux morilles et asperges (27,00
€) en concurrence avec un filet de boeuf rôti au
gingembre avec tatin de champignons.
Belle carte des desserts avec notamment un tendre macaron aux noix et
son chocolat chaud (7,50 €)
et un gratin chaud de citron aux framboises glace et meringue
(7,00 €)
qui font jeu égal avec les plats cuisinés, indiquant une parfaite
maîtrise de la pâtisserie.
Cave à base d'excellents vins du Languedoc
et du Roussillon dont un Château des Estanilles
Faugères blanc
et un harmonieuxt Pic Saint-Loup, Domaine Haut-Lirou. Maury et Banyuls au
verre.
Carte des cafés (1,80 à 2,00 €).
Chronique de mars 2008
Une excellente table gourmande à proximité
du Pays des Écrins où
Nicolas accueille ses hôtes
dans une magnifique salle voûtée du début du XVIe siècle, et, où
Cécile prépare
une cuisine raffinée à
dominante
plutôt méditerranéenne.
L'association du fer, de la pierre et de l'eau donne au
lieu un charme incomparable qui à lui seul vaudrait le détour, s'il n'y
avait le talent culinaire du chef. Notre cuisinière cachée semble
d'ailleurs avoir encore gagné en maturité et en précision lors de notre
dernier passage.
Avec la remarquable verrine de chair de tourteau,
guacamole glacée et crevettes dans un chutney de mangues
(15,00 €), tout l'art du dégustateur a consisté à
faire remonter les saveurs du bas au haut de la verrine, alors que le
rizotto aux ceps et huile de truffe (17,00€)
parfumait la tablée.
Les belles brochettes de Saint-Jacques et serrano,
capuccino de châtaignes et légumes divers
(21,00 €) font vite oublier le carpaccio
des anciennes cartes.
Parfaite maîtrise de la cuisson du turbot aux
carottes, fleurs d'oranger et tapenade au réglisse et crème aux
pleurotes (6,70 €/100g).
Toutefois cette dernière a du mal à émerger face à la très parfumée
tapenade au réglisse. Mais le service du poisson pour 2 fut à la charge
des convives.
Feu d'artifice final avec une exquise gourmandise à la
poire et au chocolat blanc safrané (8,00 €)
et un non moins délicieux délice au chocolat et caramel, pignons de
pins et cardamome (7,05 €)
qui font jeu égal avec les plats cuisinés, indiquant une parfaite
maîtrise de la pâtisserie.
Cave à base d'excellents vins du Languedoc
et du Roussillon dont un beau Mas de Mortiès blanc
2005, vieilli en fût de chêne (26,00 €). Maury et Banyuls au
verre.
Carte des cafés (1,80 à 2,00 €).
Chronique de septembre 2007
Une nouvelle table gourmande à proximité
du Pays des Écrins où
Nicolas accueille ses hôtes
dans une magnifique salle voûtée du début du XVIe siècle, et, où
Cécile prépare
une cuisine raffinée à
dominante
plutôt méditerranéenne. Cave à base d'excellents vins du Languedoc
et du Roussillon. Maury et Banyuls au
verre.
Lors de la
dernière visite, le copieux carpaccio de coquilles
Saint-Jacques aux agrumes et bavarois d'avocat était tout simplement
remarquable, de même que le subtil mélange sucré-salé du carré
d'agneaux des Hautes-Alpes aux épices et fondue d'oignons. Par
contre, l'accord entre ce plat et les vins du Languedoc-Roussillon
reste à trouver. Pour finir, j'aurais bien léché la coupe du délice
aux marrons et deux chocolats !
Prévoir quand même
aux alentours de 50 € par personne, vin au verre compris, ce qui, compte
tenu des mets et de la qualité, donne un rapport qualité/prix
acceptable.
Café accompagné = 2,00 € (septembre 2007)
Les jours
d'ouverture changeant régulièrement, il est prudent de téléphoner et
réserver. En ce qui me concerne, le taux de réussite pour les
réservations est de 1 sur 4, les 3 échecs se répartissant en 1 fois
complet et 2 fois fermé !
Chronique d'avril 2007
Excellent duo de foies gras, chutney aux fruits dorés
et miel de rose.
Chronique de septembre 2006
Le magnifique carpaccio de coquilles
Saint-Jacques a bien failli être gâché par une pincée de sel en trop
et les rougets aux amandes se sont transformés en croûte
d'amandes aux rougets, excellente certes, mais le goût pourtant prononcé
des rougets s'en est trouvé écrasé.