Dans le Briançonnais, mars 2007 est contrasté, Après
une première semaine douce et humide où les flocons peinent à descendre en
vallée, un beau temps printanier et bien ensoleillé s’installe jusqu’au
milieu du mois. A la suite de quoi, l’hiver revient brutalement avec des
températures digne d’un mois de janvier. A noter un retour d’est qui n’a
donné que de la neige sur le Mont Viso et le Montgenèvre ainsi
que sur Rochebrune. Ailleurs, il faut se contenter de quelques
miettes. Coté précipitations, on fait à peine la normale (10 à 15% de
déficit), Coté températures on marque un très léger excédent de 1°C. Coté
soleil, celui-ci boude un peu avec 10 % de déficit. Coté enneigement, il est
normal au dessus de 1800 m et déficitaire en dessous.
Le mois d'avril 2007 est plus chaud qu’ un mois de juin
normal. Entre 4 et 5 °C au dessus des normales. Il dépasse en écart, juin et
août 2003. seul les développements de nuages cumuliformes de l’après-midi
ont un peu limité l’insolation qui est à peine supérieures aux normales. La
pluviométrie est fortement déficitaire : 20% seulement. Des coups de
tonnerre et de petites averses ... Les température grimpent lentement
jusqu’au 15. Pendant plus de 10 jours les maximales dépassent les 20
degrés avec une valeur estivale de 23.2 +C enregistrée le 24.
Le mois de mai est doux mais contrasté (l’hiver côtoie
l’été), humide et pas très bien ensoleillé. Il continue dans la lignée des
autres mois c’est-à-dire globalement doux avec des températures maximales
fortement excédentaires de +2,1°C et des températures minimales de +1°C.
Mais à trois reprise, l’hiver est venu faire des incursions. Au début du
mois avec de la neige à basse altitude, au milieu du mois avec des gelées et
une fin de mois qui a vu une journée de neige et une gelée significative. La
neige a été très abondante sur les Alpes du Nord. À part ces
épisodes, le reste du temps a été estival avec de nombreux développements
orageux en soirée et des températures maximales digne d’un mois de juillet.
De ce fait, les précipitations sont excédentaires de 50 % mais l’insolation
a pâti avec seulement 90 % de la normale.