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Oui (1), c’est ce qu’il
se passe en ce moment dans les Alpes du Sud, avec la SNCF, l’État et
les deux régions concernées qui semblent s’être unis pour l’abandon
du transport ferroviaire.
Un service de base qui se retrouve menacé. Or, quand le service de
base à la population et aux touristes n’est plus fourni, il est
inutile de lancer des programmes de communication hors-sol
complètement à l’opposé de la réalité du quotidien, comme les
« Alpes pures » (pure Alpes) ou la « montagne branchée » (smart
mountain).
Photo d’illustration :
le croisement du TER de 8h12 et du train de nuit de 8h14, au matin
du 6 février 2018 en gare de L’Argentière-la Bessée, pardon, de
L’Argentière-les Écrins. |
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Contrairement à
ce qui est écrit dans l'article, il y a bien eu des travaux d’entretien des
voies, la ligne entre Embrun et Briançon a été refaite à l'automne 2017.
Mais cela ne change rien au fond de l'affaire. C'est même une contradiction
de plus car la remise en service a coïncidé avec le remplacement de trains
par des cars.
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Complément
du 06 février 2018 :
Malgré les
nombreuses motions votées par les conseils municipaux et malgré les
promesses électorales de sa liste, le président de région Renaud Muselier
(2) ne modifie sa position qu’à
la marge. À peine accorde-t-il le retour d’un train sur les six remplacés
par des cars. Sa communication est même consternante. Au lieu de remonter à
la cause-racine d'une éventuelle baisse de fréquentation et de chercher du
côté de la baisse de qualité de service des
trains régionaux (ponctualité, fréquence, confort, etc.), qui sont sous la
responsabilité de la région, il se situe plutôt dans l’esprit du proverbe «
qui veut tuer son chien, l'accuse de la rage » qui ici se transforme
carrément en « qui veut tuer son chien, lui inocule la rage ».
Il n’a pas entendu les demandes des élus locaux et de la population, et
sa 2e vice-présidente Chantal Eymeoud non plus. C’est même encore plus
consternant de sa part. Soit elle est déconnectée de la réalité, soit
incapable de défendre le point de vue des Haut-Alpins, soit les deux.
(1) Cet article
réagit à l'article de Reporterre cité en première référence dont il reprend
le titre.
(2) Seconde
référence.
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Références :
Pierre Isnard-Dupuy (Reporterre),
La mort lente des trains du quotidien dans les Alpes du Sud,
Reporterre.net, 26 janvier 2018.
La région PACA fait des annonces sur les transports, Alpes 1, 03 février
2018.
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