Un moyen
de transport doux reliant la gare de Briançon à tous les villages de la vallée
jusqu’au Monêtier-les-Bains, pourquoi pas, on applaudit même.
La
technologie monorail, pourquoi pas. Mais une étude comparative des différentes
technologies possibles s’impose au préalable. Il serait inconséquent de choisir
a priori une technologie à partir du résultat d'une enquête.
Le logo
met en avant le lourd impact paysager qu’aurait un monorail perché sur des
piliers d'acier ou de béton. Une intégration au sol apparaît indispensable sur la majeure partie du
parcours, notamment en dehors des zones urbanisées. Rappelons qu’une simple
voie verte s’est déjà fait retoquer dans la vallée, de même que l'aménagement de
l’ancienne route du Col du Galibier pour les vélos.
À ce stade
de la réflexion, le choix de la technologie est secondaire, il faut d’abord
déterminer ce que l’on veut faire, ensuite évaluer ce que l’on peut faire, et
alors on pourra choisir la technologie la mieux adaptée aux besoins et aux
possibilités. Et, si la technologie du jour ne le permet pas, il faut
l’améliorer ou en changer. Il convient de ne pas s’enfermer dans un débat
purement technologique.
Évidemment, le projet a évolué en controverse dans la vallée
(2) : la maire du Monêtier parle de « doux rêveur »
(3)
à propos du concepteur (pourtant il en
faut !) ; elle se fait contredire (gentiment) par le conseiller départemental
sur sa page Facebook et même traiter de « douce idiote » en commentaire
(4)
,
alors qu’elle n’est peut-être que « douce pragmatique » ou « douce réaliste » ne
voulant pas foncer tête baissée sans étude préalable des diverses solutions en
fonction des enjeux et des financements.
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documents tirés du dossier de présentation de l'enquête (1) |
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Un moyen
de transport doux reliant Briançon au Monêtier est indispensable, en été et en
hiver du moins, mais il en est de même pour Montgenèvre, ne l'oublions pas !
Il faut
donc voir au-delà de son clocher et de sa station de ski.
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On peut
considérer cette enquête comme un aiguillon, ce qui est bien, mais aussi comme
un moyen de court-circuiter les processus de décision classiques et, en
particulier une étude sur la mobilité dans la vallée lancée par les quatre
communes, ce qui a,
semble-t-il, commencé à déplaire.
