C'est le message qu'a voulu
faire passer le nouveau préfet des Hautes-Alpes en soulignant que les 3
parcs du territoire (Parc National des Écrins, Parc
Régional du Queyras et futur Parc Régional des Baronnies
Provençales) représentent un enjeu majeur du développement du
territoire et en ajoutant que l'image des parcs est une valeur
ajoutée pour le tourisme.
Le
Parc National des Écrins a toujours eu un rôle touristique important,
sur son territoire 40 % des emplois sont liés au tourisme et 61 % des établissements aux activités du Parc, selon son directeur adjoint. Mais la
clientèle, fidèle et satisfaite, est vieillissante. La fréquentation est
diffuse, très différente du tourisme des stations de ski : il s'agit d'un
tourisme vert de randonnée ou tourisme culturel, à 90 % français et à 60 %
de proximité.
Aujourd'hui, dans le cadre de la mis en application de la
nouvelle loi sur les parcs nationaux à travers la charte en cours
d'élaboration, l'accent est le plus souvent mis sur la contribution du parc au
développement de son territoire. Il faut toutefois bien comprendre que,
ce faisant, on parle essentiellement de la zone d'adhésion, nouvelle
appellation de l'ancienne zone périphérique.
Le parc doit bien entendu
être un acteur majeur du développement dans cette zone tout en
conservant son rôle fondamental de
protection et d'étude de l'environnement dans sa zone cœur. Celui-ci s'estompe
toutefois un peu
dans la formulation au profit de la conservation du patrimoine, du
développement durable et
du renforcement de l'animation autour des activités du Parc.
Vallouise, le 30 novembre 2009
PS. On peut regretter l'utilisation de l'expression
développement durable, expression galvaudée de plus en plus vide de
substance, en bonne place dans un dictionnaire de la langue de bois avec
le sens de développement comme avant !
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