Manque
de chance, la vallée s’appelait déjà ainsi avant le début du
valdéisme (1), il n’y
avait pas encore un seul vaudois en Vallouise en 1184
(2) et la déclaration de l’archevêque
n’a jamais existé.
Il faut
s’interroger sur les motivations de la réactivation d’une telle
hypothèse, qui en plus jusqu’à présent n’impliquait pas
l’archevêque. À ce stade, elle est de l’ordre de l’invention pure et
simple. D’autant plus qu’elle s’ajoute à un faisceau de hors-sujets,
contre-vérités, erreurs et omissions dans le film qui nuisent
beaucoup au sujet.
Concernant donc l'origine vaudoise de « Vallis
Puta »,
maintenant ça suffit. Comme cela a déjà été fait pour le
« Mur des vaudois », il faut
arrêter de colporter des âneries (3).
La crédibilité d'un projet culturel dans le Pays des
Écrins est à ce prix.
Pour
cela, une démarche culturelle et patrimoniale ne peut que s’appuyer
à la fois sur la connaissance, et celle-ci est suffisamment riche,
déjà rien que dans le canton (4),
et sur la compétence d'un chef de projet qualifié, comme cela
a été le cas en 2014 pour le 150e anniversaire de la première
ascension officielle de la Barre des Écrins.
La
réalisation d’un film sur les vaudois conforme à la réalité
historique aurait certainement été plus facile et enrichissante pour
tous.