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« La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et ses trois départements
alpins ont lancé la marque « Alpes » afin de promouvoir et valoriser
la destination touristique à l'international, mettant en valeur la
nature, la chaleur et la convivialité du territoire. Cette marque
s’inscrit dans la stratégie de communication territoriale offensive
de Provence-Alpes-Côte d’Azur pour
créer et promouvoir ses destinations auprès des clientèles
européennes, et augmenter les recettes touristiques de la région.
Également porté par l'Agence de Développement des Hautes-Alpes, cet
élan mobilise entreprises et collectivités dans une même stratégie
globale, autour d'un concept: "pure". » (1)
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Le support de présentation fait la part belle au Pays
des Écrins, puisque la photo ci-contre
est de Rogier Van Rijn, de L'Argentière-la-Bessée, et qu'elle
représente le Pic de Peyre Eyraute.
Cliquer sur la photo
pour une version agrandie. |
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On
comprend bien la volonté de promouvoir la destination Alpes et on ne
peut qu’y souscrire, mais malheureusement cette communication n’est pas
territoriale.
En effet,
d’une part, la marque « Alpes » est une marque générique qui ne permet pas
de focaliser sur un territoire donné. Dans la région Provence-Alpes-Côte
d’Azur, seules la Côte d’Azur et la Provence ont une image territoriale
forte et peuvent capitaliser sur une marque à leur nom.
D’autre part,
le concept « PureAlpes » > Pur'Alpes > PurAlpes > Puralpes, est
déterritorialisé : son contenu n’est pas spécifique aux Alpes du Sud. Il ne
permet pas de distinguer les Alpes du Sud des Alpes du Nord, et même des
Alpes italiennes, suisses, autrichiennes, etc. Il s'inscrit dans la même
logique que 'Alpes Latines', 'Alpes Vraies', 'Hautes-Alpes Naturellement',
avec une communication déconnectée du territoire qu'il est censé promouvoir
et il connaîtra le même sort, en attendant le qualificatif suivant.
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Les séquences
de la vidéo de présentation, pour intéressantes qu’elles soient, auraient pu
être tournées en plein d’autres endroits des Alpes, avec les mêmes messages.
Par contre, les villages, la culture, le patrimoine, l'histoire, qui
participent à l'identité des Alpes du Sud, sont complètement occultés alors
que beaucoup de nos visiteurs, Français et étrangers, s’y intéressent et
parfois ne viennent même que pour cela. Dommage donc que les richesses
spécifiques du territoire aient été oubliées, ce qui aurait permis de se
différencier des voisins. Mais il est encore temps de corriger le tir.
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(1) Kit de
présentation reçu le 23 janvier 2017.
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Références :
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