Samedi, la vitesse en tête de déplacement était passée de 1 m par jour à 2 m par
jour [#8 cm/h] et à 60 cm par jour sur les bords ce qui laissait envisager une
première chute à court terme. Dans l'après-midi les sirènes ont déclenché
l'alarme. Mais ça s'est contenté de parpiller par paquets de centaine de
m3, voir un millier, dimanche matin, mais toujours pas le glissement massif du
versant, prévu, attendu et espéré. On bascule dans le scénario d'un
glissement progressif plutôt que d'une rupture brutale et massive, avec une
pente qui décroche au rythme de 2 m par jour, soit quelques 8 cm à l'heure. L'analyse
des géologues (1) cache mal leur
perplexité.
(1) Geneviève
Rul du Centre d’études et d’expertises sur les risques, géologue (en appui
de la préfecture), et Lionel Laurier, du bureau de la Société alpine de
géologie à Grenoble (en appui du Département).