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Et revoici notre ami Hannibal dans les Alpes, ce soir sur Arte, dans une émission, qui a dû faire sourire, voire plus, bien des spécialistes, à propos du fameux passage emprunté par l'armée d'Hannibal.

Amusant : une hypothèse encore plus récente élimine sans ménagement l'hypothèse de ce soir, ainsi que toutes celles qui l'ont précédée, et penche pour le Col Agnel. Sans plus convaincre, d’ailleurs.

La seconde émission, « Les Alpes à travers les âges », présentait quant à elles plusieurs éléments intéressants, mais en se cantonnant malheureusement aux Alpes Orientales.

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« France Montagnes* en quête d’oxygène » est le titre d’un article d’Antoine Chandellier dans le Dauphiné Libéré de ce jour.

En particulier, l’organisme se trouve confronté à la multiplication des marques, dont la fameuse marque « Alpes » qui brouille le message à l’international !

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Après la haute Romanche les années passées, le haut Guil est éprouvé à son tour par la fermeture, probablement définitive de sa route d’accès en amont d’Aiguilles, au Pas de l'Ours, et la mise en place d’un alternat sur une route de secours.

Une solution définitive sous forme d’une route sur le versant opposé est en projet. On souhaite beaucoup de courage aux habitants d’Abriès et de Ristolas. On peut être sûr qu’ils sauront faire preuve de la même ténacité que les Gravarots et Faranchins.

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Le lac déborde ! En cause les précipitations du week-end et un trop-plein bouché. Photo Philippe Perrin.

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Cet article qui remonte à fin février 2016 n’a pas pris une ride.

L’inadaptation des moyens de déplacements et de transports aux flux des vacanciers est de plus en plus une faiblesse structurelle du tourisme alpin, et singulièrement du tourisme haut-alpin.

Voici ce que j’écrivais : « La priorité des priorités dans le tourisme alpin, et en particulier haut-alpin, ne se situe plus, ni dans la communication touristique, ni dans la production de neige artificielle et encore moins dans l’augmentation (aggravante) du nombre de lits, mais dans la faculté des vacanciers de se déplacer. Si le service de base consistant à venir et repartir dans de bonnes conditions n’est plus assuré, inutile de peaufiner les détails ou de brasser du vent dans une communication déconnectée de la réalité et des difficultés vécues par nos visiteurs. »

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Une étude publiée dans la revue internationale Global Change Biology le 21 février 2018 et conduite par Christopher Carcaillet chercheur EPHE au Laboratoire d’écologie des hydrosystèmes naturels anthropisés (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/ENTPE), au Col du Lautaret (à 2 100 m d’altitude dans les Alpes centrales françaises), montre une présence très précoce d’arbres (pin à crochet, bouleaux) et d’escargots âgés de 11 700 ans. Or, à cette époque dans les Alpes, les glaciers occupant les fonds de vallée entretenaient un microclimat glaciaire a priori défavorable aux arbres et aux organismes vivants associés. L’étude a montré que le site de la découverte présentait une source géothermale, dont les eaux chaudes ressurgissaient à la surface, empêchant les sols de geler pendant la saison estivale et permettant ainsi aux arbres de pousser et aux mollusques d’activer leurs fonctions vitales dans un environnement glaciaire. Cette étude conforte l’idée de l’existence d’îlots d’arbres en haute montagne, comme des oasis glaciaires, sur des pentes exposées au soleil à la faveur de contextes topographiques ou géologiques exceptionnels.

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Tourisme encore d’hiver, encore à la montagne – En forme, Cédric Sapin-Defour de Alpinemag, avec ces situations vues dans nos stations de ski.

« Des employés qui déneigeaient à la fraise un parcours de luge d’été afin que les touristes puissent faire de la luge l’hiver sans être gênés par la neige. »

« Un communicant satisfait dès le 1er janvier de cette saison particulièrement réussie. Le reste, ce sera la cerise sur le gâteau qu’il a dit. Ils ont de ces cerises dans les Alpes. »

« Du ski de nuit, la lumière du jour étant, il est vrai, le dernier élément dangereusement naturel. »

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Que ne dit-on pas dans les médias alpins lorsqu’un sportif local gagne une épreuve de Coupe du monde en ski, en snowboardcross !

C’est la joie que vient de connaître la parapentiste de Vallouise Méryl Delferrière qui a remporté la première épreuve de la Coupe du monde 2018 de parapente à Bright en Australie cette semaine.

Elle s’était déjà classée 2e de la super-finale de la Coupe du monde 2017 à Roldanillo en Colombie (Amérique du Sud), derrière une autre Française Laurie Genovese, sans que les médias n’en parlent et avait fini 1re mondiale. Oui, vous avez bien lu, PREMIÈRE MONDIALE, l’égale de Pierre Vaultier ou de Martin Fourcade dans sa discipline. Et pourtant, elle avait eu beaucoup de mérite, car il lui avait fallu lancer une souscription pour financer son voyage.

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Courchevel (73) découvre les limites des stratégies haut de gamme ou comment se couper de sa clientèle de base.

Quand on lit : « Augmenter la fréquentation, c’est augmenter le montant des taxes de séjour et permettre que la station reste au niveau des attentes de sa clientèle haut de gamme », le mot « cynisme » me vient immédiatement à l’esprit (et d'autres aussi ) !

Lançons vite un appel aux classes moyennes (supérieures, tout de même) qui vont moins à Courchevel : il faut qu’elles y retournent pour que la station puisse continuer à chouchouter sa clientèle haut de gamme !

Et si Courchevel pensait aussi à chouchouter les classes moyennes (dans un sens un peu plus large) pour qu’elles reviennent… ou pas.

Oui, on skie vraiment sur la tête !

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La Caisse des dépôts et consignations (CDC) entre au capital de la SAEM les Écrins, qui exploite la station de Puy-Saint-Vincent, à l’occasion d’une restructuration du capital.
Cette arrivée à hauteur de 15 % consolide la SAEM et peut l’aider dans ses projets d’investissements. C'est donc plutôt une bonne nouvelle. Mais la CDC, c’est aussi sa filiale la CDA, la Compagnie des Alpes, qui exploite la station de Serre Chevalier, et donc cette arrivée rassure et inquiète à la fois.

Certes, c’est la CDC qui entre au capital, pas la CDA, et Puy-Saint-Vincent n’entre pas forcément dans la stratégie de la CDA, mais une nouvelle porte d’entrée pour Serre Chevalier peut l’intéresser. Même si le serpent de mer de la liaison entre Pelvoux et Serre Chevalier ne semble pas à l’ordre du jour, la vigilance est de rigueur.

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Oh, peut-être l’amorce d’une esquisse de réflexion dans un « monde, où tout le monde, il est toujours beau, il est toujours gentil », adjectifs que certaines campagnes de communication déconnectées de la réalité traduisent en anglais par pure ou smart.

Il est sûr que « face à un consommateur ultra-informé et exigeant, il faut repenser le métier » et en particulier la communication touristique, aussi bien générique que locale.

Personne ne croit plus que « tout est toujours parfait dans le meilleur des mondes » et qu’il n’y a que de bons restaurants pas chers… ou que de mauvais restaurants chers.

Oui, un Office de tourisme doit avoir le courage d’être objectif et doit conseiller ou déconseiller en fonction des attentes bien comprises des visiteurs. Selon ces dernières, une même adresse peut d'ailleurs être conseillée ou déconseillée.

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Waouh, ça décoiffe !

« Comment espérer avoir des chiffres corrects et représentatifs à défaut d’être exhaustifs quand aucune méthode de collecte fiable, et de facto obligatoire, n’a été mise en place à l’échelon national et surtout pour tous types d’hébergement marchand ? »
« Compter les clients d’hôtels est plus compliqué et des officines se sont spécialisées dans la création* de statistiques, chacune ayant sa méthode : boule de cristal, marc de café, pattes de lapin, etc… »
« les statistiques hôtelières de l’INSEE sont les moins farfelues. »

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Pierre Vaultier de Serre Chevalier champion olympique de snowboardcross à PyeongChang. Il entre dans le club très fermé des champions qui conservent leur titre.

En tête du classement de la coupe du monde, il est aussi bien placé pour conserver le globe de cristal de sa discipline. Il s'impose de plus en plus comme l'un des champions emblématiques de la région.

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L’association Patrimoine de La Roche-de-Rame publie un livre sur l’histoire de l’usine La Nitrogène, qui fut en 1907 la première installation hydroélectrique industrielle du bassin de la haute Durance. Écrit par Philippe Massé, arrière-petit-fils de Émile Niel, l’un des trois fondateurs de l’entreprise, il comporte de nombreux documents conservés par l’auteur.
Il est vendu en souscription à 10 € jusqu’au 1er mars 2018 (bulletin de souscription joint).

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« Le territoire n’est pas enclavé on est tout près de Marseille » ! (Le Dauphiné Libéré, 11 février 2018).
Madame la préfète est toute nouvelle dans sa fonction et malheureusement cela se ressent dans sa méconnaissance du sujet.

L'enclavement par rapport à Marseille est bien réel : la liaison ferroviaire avec Marseille est dans le collimateur et la RN 94 n'est pas un modèle de liaison routière rapide. Quand il faut mettre au minimum 4h34* pour aller de Briançon à Marseille en train, on ne peut pas dire que l'on est « tout près de Marseille ». C'est même plutôt l'inverse que les horaires SNCF démontrent.

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Et si le slogan « pure Alpes » de la marque « Alpes » était en réalité un message subliminal ?
« En station, il y a parfois plus de poudreuse sur les tables que sous les skis. »

Et si on avait tout faux ? Pure de pure, la poudreuse des Alpes ?

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Puy-Saint-Vincent accueille cette semaine, du 7 au 9 février, les épreuves de coupe du monde de ski-alpinisme.

Organisation TeamEcrins Hautes-Alpes.
http://www.teamecrinshautesalpes.com/parcoursworldcup.html

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Allez, on ressort ce nom à la veille de l’ouverture des 23e Jeux olympiques d'hiver en Corée du Sud que Pelvoux avait rêvé pouvoir organiser. On sait ce qu’il en est advenu : en concurrence avec Annecy, Grenoble et Nice, Pelvoux a été sèchement éliminé au niveau national et c’est Annecy qui a servi de faire-valoir à la candidature de PyeongChang.

La chronique de la candidature se trouve toujours sur www.pelvoux-ecrins.info et à la lire on réalise combien ce fut une période folle qui s’arrêta net avec l’humiliant mais finalement logique zéro pointé du CNOSF. On en lira les raisons. Néanmoins le bilan local ne fut pas nul. Il se trouve sur ce lien avec l’analyse de l'échec de la candidature et les opinions des acteurs.

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Oui, c’est ce qu’il se passe en ce moment dans les Alpes du Sud, avec la SNCF, l’État et les deux régions concernées qui semblent s’être unis pour l’abandon du transport ferroviaire.

Lire les deux articles cités en-dessous.
 

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Traduction de l’anglais smart station. Les trains vont peut-être bientôt monter jusqu’à Risoul, qui sait ?

Problème : c’est le résumé d’un article de Alpes & Midi qui ne parle pas de « gare » sens de station en anglais, mais de la station de Risoul, resort en anglais. Le vrai titre est : « Risoul dynamique ».

Cliquer pour agrandir

C’est la « smartitude » poussée au bout du ridicule. Nos responsables du tourisme doivent vite revenir sur terre. Ils travestissent même les articles de presse bien construits et bien écrits, pourtant le dynamisme retrouvé de Risoul mérite mieux qu’une caricature.

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Puy-Saint-Vincent - La Vallouise, massif de Montbrison

Photo Vallouimages - 29 janvier 2018

La station fête ces 50 ans cette année.

C'est en effet en 1968 que le premier téléski, celui des Près à 1400 m d'altitude, a été installé. La station 1400 était née. Lesstations 1600 et 1800 suivront en 1973 et 2002.

L’ouvrage « 50 ans de ski à Puy-Saint-Vincent » par Fabien Mottet sera disponible dès les premiers jours de février aux caisses des remontées mécaniques de la station, aux points infos de l'Office de tourisme du Pays des Écrins et sur internet www.puysaintvincent.com (à venir).

Format 30 x 21 cm "à l'italienne" ( horizontal). 80 pages. 22 €.

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La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et ses trois départements alpins ont lancé la marque « Alpes » afin de promouvoir et valoriser la destination touristique à l'international, mettant en valeur la nature, la chaleur et la convivialité du territoire. Suite de l'article.

Ces lancements ont suscité beaucoup de réactions, pas toujours positives surtout concernant le slogan « PureAlpes ». Suite de l'article.

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Le restaurant Au plaisir ambré conserve son Bib Gourmand au Michelin.
C’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle : bonne, car elle confirme la qualité d’une de mes tables préférées, mauvaise car elle indique qu’il faudra attendre une année de plus pour l’étoile.

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Pour la 5e année consécutive, Igloo Pelvoo est l'événement  incontournable en Vallouise.

Igloo Pelvoo est l'œuvre d'une association dont, chaque année, les bénévoles imaginent, construisent et agencent les différents éléments, avec les soutiens logistiques et financiers de la commune de Vallouise-Pelvoux et de la communauté de communes du Pays des Écrins.

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Eh oui, à force de vouloir mettre des anglicismes mal maîtrisés à toutes les sauces, on sombre un peu/beaucoup dans le ridicule ! La région est gagnée par une curieuse 'smartitude'. On voit ainsi fleurir des expressions du type : smart region, smart mountain et même smart station, la plus idiote de toutes. Ça ne veut rien dire, c’est creux et c’est de la pure communication pour gogos...

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D’un sigle à l’autre, ou comment le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, veut faire disparaître le sigle PACA au profit de SUD.

Malgré le nom officiel de la région visible sur le panneau en arrière-plan de la photo, le président de région introduit la « région SUD ». La démarche ne consistera pas à changer le nom officiel de la région, mais à lui adjoindre la marque « Sud ».

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L'année 2017 s'est terminée dans une grande douceur avec une journée de la Saint-Sylvestre agréable durant laquelle l'isotherme 0°C a atteint les sommets, au propre comme au figuré. La dernière semaine a été contrastée avec beaucoup de neige le mercredi 27 et le samedi 30 et du soleil les jeudi et vendredi 28 et 29 décembre 2017.

Le calme avant l'arrivée de la tempête Eleanor qui a frappé la région les mercredi 3 et jeudi 4 janvier 2018 et avant un fort retour d'est qui va concerner la chaine frontalière du dimanche 7 au mardi 9 janvier.

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