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Le site touristique des Hautes-Alpes hautes-alpes.net a été entièrement refondu et mis en ligne cette semaine. Il suit désormais la ligne directrice de l’Agence de développement économique et touristique des Hautes-Alpes qui consiste à promouvoir les grands sites touristiques du département. L’objectif final étant d’atteindre pour 2016, une base de 100.000 contacts qualifiés, une communauté active sur les réseaux sociaux de 50.000 personnes et près de 2 millions de visites sur hautes-alpes.net.

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Le tablier du pont SNCF du Plan d'Ergue a été remplacé lors d'une opération spectaculaire. L'ancien tablier métallique remontait à la mise en service de la ligne le 15 septembre 1884. Il a été déposé le 29 septembre. Un nouveau tablier en béton l'a remplacé le jeudi 1er octobre.
 

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Lors de son message d'accueil à l'occasion du dernier conseil communautaire qui se tenait dans sa commune, le maire de la Roche-de-Rame a informé ses collègues que la déviation de la Roche-de-Rame était de nouveau inscrite dans le contrat de plan État-Région.

De quoi renforcer la détermination de l'association Déviation-LRDR qui milite pour sa réalisation rapide.

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La Société d'études des Hautes-Alpes a organisé une sortie dominicale en Vallouise à l'attention de ses adhérents pour découvrir les églises des Vigneaux et de Vallouise.  Le matin, ils ont découvert les secrets de l'Église Saint-Laurent présentés par l'historien Olivier Joseph à travers une fresque historique allant du XIIe au XIXe siècle. L'après-midi, Chantal Desvignes-Mallet et Paul Billon-Grand ont dressé le portait de l'Église Saint-Étienne et présenté ses richesses, dans la continuité de leur livre.

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Les travaux d’aménagement de la route de secours en rive gauche avancent à bon rythme, conformément au planning établi. Cet itinéraire bis, solution transitoire dans l'attente d'un rétablissement durable de la RD 1091, sera achevé fin octobre, sauf aléas majeurs.

Cette route de secours est aménagée pour permettre le trafic local et fera l’objet de mesures particulières pour les périodes d’affluence touristique. Un autre itinéraire d’accès aux Hautes Alpes sera par ailleurs conseillé.

« Une déviation routière d'ici la fin du mois », Montagnes-magazine.

Compte tenu des relations tendues entre les communes de la haute Romanche et leurs habitants d'un côté, et le Conseil départemental de l'Isère de l'autre, voici un délai qui aura intérêt à être tenu. Gageons que même inachevée, la route sera partiellement ouverte !

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Un gros orage est survenu le jeudi 17 septembre dans l'après-midi en Vallouise et les vallées voisines. De fortes pluies ont provoqué une rapide montée des eaux, notamment dans la vallée de Freissinières, où les torrents ont emporté le tiers du parking avec les voitures garées en bordure. Au vue de la photo de Serge Baridon ci-contre, l'extrémité amont du parking est en sursis.

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Trois cordées indépendantes, de deux et trois alpinistes allemands et de trois alpinistes tchèques, ont été emportées par une avalanche le mardi 15 septembre en fin de matinée. Le bilan est lourd : sept morts (trois Tchèques et quatre Allemands) et une blessée de nationalité allemande transportée par hélicoptère à l’hôpital de Briançon. La cordée composée de deux Allemands était conduite par un guide professionnel de haute montagne.

  Photo PGHM →

L’intervention des gendarmes du PGHM et du médecin du SMUR s’est effectuée, selon leurs déclarations, dans des conditions hivernales.

L’avalanche s’est produite dans la grande traversée sous la Barre, au-dessus de la grande fracture du glacier (d’où un gros sérac s’est détaché dans le courant de l’été). D’après les photos diffusées par le PGHM, il semblerait que l’avalanche ait précipité les victimes au bas du mur de glace.

Il avait beaucoup neigé en altitude durant le week-end, de trente-cinq à quarante centimètres à la hauteur du refuge et jusqu’à un mètre plus haut et le vent avait provoqué de gros transports et des accumulations importantes. La plaque qui est partie faisait deux cent cinquante mètres de long sur un mètre de haut.

Le gardien du refuge des Écrins où avaient dormi les cordées des trois Allemands et des trois Tchèques avait déconseillé aux alpinistes ayant passé la nuit au refuge de poursuivre leur course sur le Dôme de Neige en raison des risques d'avalanche : il a été écouté par un groupe d'Espagnols qui a abandonné, mais pas par les trois Allemands et les trois Tchèques qui, rejoints par la cordée des deux autres Allemands, allaient être emportés par l'avalanche. Selon Dominique Létang, directeur de l'ANENA « il y avait déjà quarante centimètres de neige au refuge... on aurait pu éviter cette sortie... »

Un nouvel accident particulièrement meurtrier frappe à nouveau le massif des Écrins. Il implique une nouvelle fois des cordées étrangères et un guide de haute montagne, qui n’ont pas voulu tenir compte des conseils de prudence. « Espérons que ce nouveau drame, survenu dès les premières chutes de neige, aura au moins pour effet d'inciter chacun à davantage de prudence dans la pratique de la montagne. » Les instances locales vont devoir aussi sérieusement se préoccuper d’un système d’information sur les conditions en montagne à l’attention des alpinistes, notamment étrangers.

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Fortes intempéries sur le Briançonnais avec des coulées de boue, par exemple sur la route des Traverses aux Vigneaux ou dans la vallée de la Clarée, et des chutes de neige en altitude, vers 2600 à 2800 mètres.

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Luceo, le pôle d'initiatives économiques du Pays des Écrins, dédié aux entreprises, a été inauguré le 11 septembre. Implanté à La Roche-de-Rame dans « le Château » et opérationnel depuis le mois d’avril, il est destiné à accueillir les jeunes entreprises. Six d’entre elles occupent déjà les onze places dans des bureaux de 8 à 24 m2. Elles travaillent dans le domaine du web, du service à la personne, de la garde d’enfants, de la géotechnique, de la maîtrise d’œuvre, plus un secrétariat d’une entreprise de maçonnerie, et prochainement une entreprise italienne pour le commerce artisanal. Autant dire que, malgré les prédictions de certains, c’est d’ores et déjà un succès.

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Moins de 24 heures après la réalisation des mesures, le résultat est tombé. Rappelons juste que les variations d'altitude et de positionnement du sommet du Mont Blanc dépendent en premier lieu des vents et des précipitations, et... aussi un peu du tassement dû au piétinement des alpinistes ! Imaginez l'impact en centimètres du piétinement, dans les jours qui précèdent les mesures, de plusieurs dizaines d'alpinistes sur l'altitude d'un sommet neigeux donnée au centimètre près.

Il faut accepter l’idée que l'altitude du Mont Blanc varie constamment. Donner son altitude au centimètre près ne veut pas dire grand-chose, ce n'est valable qu'au moment de la mesure. Même la position du point le plus haut varie au gré des vents. Ce qui apparaît le plus significatif dans les mesures faites, c’est l’évolution de la calotte de neige et de glace dans le temps et l’étude des corrélations qui ne manqueront pas d’apparaître avec un plus grand nombre de mesures. Une mesure précise de l’altitude d'un point variable dans le temps et l'espace, c’est juste pour amuser la galerie. On ne va pas réécrire tous les bouquins de géographie à chaque mesure !

Si on devait mesurer quelque chose de façon très précise, ce devrait être l’altitude du point rocheux le plus haut. Elle a été mesurée à 4792 mètres, mais au mètre près. Il faut aussi noter que le point rocheux le plus haut (fixe) n’est pas à la verticale du point le plus haut (variable) de la calotte de glace et neige

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Le Conseil départemental de l'Isère a lancé un rocher dans le lac avec son projet apparemment non concerté de creuser une dérivation partielle du tunnel. Livraison espérée hiver 2016/2017. Coût estimatif : 20 à 25 millions d'euros. On pourrait penser à une solution définitive (enfin), mais ce projet sorti du chapeau est conditionné au financement par les régions Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur et par l'État et il ne fait pas l'unanimité. Pourtant le maire de La Grave avait fait état du projet dès le 27 août dans son interview à Dici TV.

En cours de réalisation, une solution provisoire avec la réalisation d'une piste de 5,3 km, à une voie et zones de croisement, en rive gauche. Ouverture fin octobre 2015. Coût : 5 millions d'euros.
Solution de secours en place : une navette lacustre par vedette de 12 places assises. Durée : deux mois.

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La rentrée à Vallouise est marquée par la mise en place d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) entre les communes de Pelvoux et de Vallouise. Celui-ci, piloté par un syndicat intercommunal à vocation scolaire (SIVOS), a pour but de « construire une seule école avec un seul projet pédagogique » sur deux sites. Il y a deux classes à Pelvoux, l'une pour les trois sections de maternelles, l'autre pour les CM1 et CM2. Il y a trois classes à Vallouise, la première pour les trois sections de maternelles, la deuxième pour les CP et la troisième  pour les CE1 et CE2. Le RPI a permis d'éviter la suppression de postes. Il y a cinq instituteurs et un suppléant. Le budget du Sivos pour l'année civile 2015 s'lève à 65 850 € avec une participation des deux communes de 55 050 €. La répartition entre elles se fait au prorata du nombre d'enfants inscrits par commune, soit au 1er janvier 2015, 47 enfants à Pelvoux (45,6 %) et 56 à Vallouise (54,4 ). Cette répartition est révisable chaque année.

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Le mont McKinley redevient officiellement le Denali (prononcer /dɨˈnɑːli/), c'est-à-dire tout simplement « le Haut » dans la langue locale, comme d’ailleurs beaucoup d’autres sommets de par le monde. Son nom russe « Bolchaïa Gora » signifie « grande montagne ».
Beaucoup d’alpinistes étaient déjà revenus au nom utilisé localement. Une greffe artificielle d’un nom sans fondement et imposé au mépris des populations locales prend ainsi fin.

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Les visites commentées des églises des Vigneaux et de Vallouise, respectivement les lundis et les jeudis, ont également connu un beau succès avec à chaque fois plusieurs dizaines de personnes. 300 exemplaires du livre sur l'église ont déjà été vendus et près de 500 plaquettes descriptives ont été distribuées.

L'exposition (jusqu'à fin octobre) « Les mondes de Quebeuls » sur le parvis de l'église des Vigneaux a été très appréciée et 3 130 personnes (au 8 septembre) ont visité l'exposition de gravures anciennes relatives aux vaudois dans l'ancienne cure. Avec les 2 500 qui ont visité l'exposition de gravures d'Ailefroide, auxquels il faut rajouter les 4 600 de cet hiver, les gravures anciennes auront donc intéressé plus de 10 000 personnes. Un indéniable succès.

En ajoutant à cela les succès des journées scientifiques et des festivals du livre, de littérature et de musiques (« Musiques en Écrins » et « Les Envoyageurs »), la réussite des activités de l'association du patrimoine de la Roche-de-Rame, les visites en forte croissance des mines du Fournel et l'écriture d'« une autre histoire des Alpes », on constate que le patrimoine et la culture sont deux atouts importants du Pays des Écrins. Seul bémol, le film sur les vaudois qui en a travesti l'histoire, mais dont les conférenciers et commentateurs ont heureusement réussi à prendre le contrepied.

Si j'insiste lourdement sur le sujet, c'est justement parce qu'il n'y a pas de dynamique concernant l’art, le patrimoine et l'histoire dans le Pays des Écrins. Pourtant, le patrimoine est très riche et les résultats sont là : les gens sont demandeurs, mais les élus n'y croient pas. Le sujet est traité par-dessus la jambe, le film sur les vaudois en est l'illustration. La réponse qui m'est le plus souvent revenue après l'article sur le film est : « Quelle importance, ils ne se rendront compte de rien ! » Évidemment, vu sous cet angle… On est encore et toujours dans la problématique de la communication touristique formatée en opposition avec les conclusions des Tables rondes.

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Le Vieux moulin de Vallouise aura connu un beau succès durant les mois de juillet et d'août avec plus de 500 participants aux visites organisées par Claude Altobelli les jeudis de marché.
Le bâtiment, du XVIIe siècle au moins, a comporté jusqu'à cinq moulins entraînés par des roues horizontales. Ils ont été ensablés par la crue du Gyr de 1914. Les travaux récents effectués par Claude A. ont permis de dégager les meules d'un moulin à grains et d'un moulin à huile et un mécanisme d'entraînement. 

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C'est le bilan de la saison touristique dressé par le Dauphiné Libéré Hautes-Alpes dans son édition du 20 août, avant même qu'elle ne soit finie. Mais tout le monde n'est pas logé à la même enseigne : on a le sourire autour de Serre-Ponçon et dans le Briançonnais, un peu moins dans le Dévoluy, encore moins dans le Queyras et on fait vraiment la grimace en haute Romanche. La météo a été favorable en juillet comme en août. Le Briançonnais n'a pas souffert de la fermeture du Tunnel du Chambon, qui a a contrario lourdement pénalisé l'ancien canton de La Grave.

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Soirée exceptionnelle hier à Vallouise avec la conférence sur « le mystère des Écrins ». Un mystère en fait plus large que les Écrins car, au-delà des sommets gravis bien avant leurs « premières » ascensions touristiques, le voile tombe : la montagne a été occupée, exploitée, parcourue de longue date par les habitants, les bergers, les chasseurs, les commerçants, les contrebandiers, les mineurs, les militaires qu’ils soient géographes ou non, et j’en oublie.

 L’ascension du Viso en 1750 ou 1751, puis en 1752, est réalisée pour les besoins de la cartographie plus d’une centaine d’années avant sa première ascension touristique, et plus d’une trentaine avant celle du Mont Blanc. Le Râteau Ouest est gravi trois fois en deux ans d’intervalle dans les années 1750. Presque une affaire courante !

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C'est le livre « la saga des Écrins » de François Labande, qui remporte le 8e grand prix René Desmaison. Il s'agit d'un ouvrage de référence sur l’histoire de l’alpinisme dans le massif des Écrins paru l'été dernier aux éditions Guérin.

Le coup de cœur du jury a été décerné à « carnet glacé », un journal d'une mission scientifique en haute montagne, de Marion Bisiaux, Maude Marchal et Pauline Chaffard.

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Après un temps de réserve et d'observation, les médias se sont emparés de l'affaire du tunnel du Chambon. On ne rappellera pas la mascarade du week-end de juillet où ils sont venus en masse assister à l'éboulement qui ne s'est pas produit au moment attendu. Il s'est déroulé plusieurs jours plus tard sous forme d'un glissement lent qui a purgé 400 000 m3 environ.

Par contre, des articles à la fois descriptifs et analytiques de la situation et de ses impacts sur la haute Romanche ont été publiés dans Libération, « Vallée sans issue » par François Carrel (23 juillet), et sur Skipass « La Grave/Chambon : état des lieux » par Loïc Giaccone. Même Alain Lipietz y est allé de son article sur Facebook.

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Depuis plusieurs années déjà, la lisière du bois de mélèzes est sous la menace des crues du torrent de Saint-Pierre et des boues et graviers que le Torrent du Glacier Noir lui apporte. [...]

On peut toujours envoyer le torrent vers sa rive gauche, il en reviendra inlassablement vers son lit majeur après avoir recouvert les digues.

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La route du Pré de Madame Carle a été temporairement coupée dimanche 9 août. Après les fortes pluies de la nuit de samedi à dimanche, le Riou Blanc a recouvert la chaussée de graviers sur quelques dizaines de mètres. Rien de bien méchant, mais la route a été coupée durant toute la journée. La circulation a été rétablie en début de soirée. Certains ont patienté au Pré de Madame Carle. D’autres qui montaient en refuges ont dû laisser la voiture à la sortie d’Ailefroide et monter à pied.

Ainsi Johan Thuau, jeune guide du Bureau de Vallouise, pris en stop alors qu’il redescendait à pied chercher sa voiture pendant que ses clients sirotaient une bière au chalet-refuge du Pré de Madame Carle. Partis pour faire les Agneaux, la neige leur a fait faire demi-tour au Col du Monêtier.

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Environ 150 personnes ont participé à la randonnée musicale dans le vallon de Saint-Sébastien sur les hauteurs Saint Martin de Queyrières. La montée dans les anciens alpages jusqu'au Pas du Rif a été agrémentée d'intermèdes musicaux par les Trombones des Alpes.

Standing ovation de la part des 420 spectateurs pour l'Orchestre de chambre de la nouvelle Europe, dirigé par Nicolas Krauze, et ses deux virtuoses Hildegarde Fesneau (violon) et Dimitri Maslennikov (violoncelle).

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Gros succès du Concert Impromptu aux Vigneaux où il a fallu refuser du monde et où certains ont écouté le concert dehors. Le quintette à vent, transformé en quatuor par suite de l'indisponibilité de l'une des musiciennes, a parcouru les siècles du XVIIe au XXe, avec des œuvres allant de Marin Marais à Heitor Villa Lobos en passant par Bach, Rossini, Mozart, Couperin et Pascoal.  Longuement applaudi, ils ont offert en prime Manhâ de Carnaval de Luis Bonfa et une étonnante improvisation sur l'ambiance sonore de la forêt amazonienne avec les appeaux ramenés du Brésil (d'où ils arrivaient) et les anches sortis de leurs instruments.

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Après le glissement en douceur dans le lac d'environ 400 000 m3 de terres et de roches, le glissement a considérablement ralenti, comme si le plus gros était passé. Il reste toutefois 200 000 m3 très instables mais qui ne glissent plus qu'à 5 cm/jour dans le secteur qui a déjà glissé et entre 1,3 et 1,7 cm/jour dans les autres secteurs. De quoi relancer les navettes lacustres alors que les navette héliportées continuent.

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Il a fait chaud en juillet, très chaud même puisque les records de température à la station météo d'Embrun depuis 1947 ont tous été battus. Le record de température qui datait du 22 août 2012 avec 36,1°C a été battu à deux reprises, le 6 juillet avec 36,3°C et le 7 juillet avec 36,7°C. La température mensuelle moyenne a été de 24°C soit 1°C de plus que l'ancien record de 23°C en 1983. Les moyennes des températures maximales et minimales ont également battu les records avec respectivement 31,9°C et 16,1°C contre 15,7°C en 1983. Les températures ont été au-dessus des normales de saison pratiquement tout au long du mois, selon Jean-Paul Taillepied, prévisionniste à Briançon, cité par le Dauphiné libéré (édition du 5 août).

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Il faut y aller et en profiter, car c'est devenu un agréable centre de villégiature enfin déserté par les camions.

Au lieu de communiquer sur "le village coupé du monde" [Vous avez envie d'y venir si vous êtes touriste ?], il vaudrait mieux communiquer sur sa tranquillité retrouvée [c'est plus attractif pour un touriste].

Cf. mon article du 1er juillet et les autres articles connexes : Question de communication

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Le tableau de l’Assomption, entreposé dans la chapelle des Pénitents depuis quatre ans, a été dégagé. Il est daté du milieu du XIXe siècle et est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 6 février 2014. Il se trouve en assez mauvais état avec même un trou vers le haut par lequel on passe le poing. Le tableau était précédemment entreposé sous le toit et il a été descendu et très bien emballé par les charpentiers au début des travaux de réfection de la toiture de l'église. Il est resté dans la chapelle des Pénitents depuis ce moment-là. On n'a disposé que de mauvaises photos papier pour le livre.

Les visages de la Vierge, des anges, de saint Joseph et de saint Roch sont remarquables. Ils sont d’une grande finesse et d’une grande jeunesse. Saint Joseph en particulier est magnifique avec un visage resplendissant de bonheur et de sérénité, alors que celui de saint Roch exprime l’extase.

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Sublime concert du Quatuor Debussy le 31 juillet à Vallouise, très applaudi par 269 personnes. La veille, le sextuor baroque Les faveurs avait donné une version de chambre revisitée de The fairy Queen devant 165 spectateurs conquis.

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Attention, l'eau des fontaines du bourg de Vallouise n'est pas potable. Depuis plusieurs semaines, les analyses bimensuelles indiquent  la présence de coliformes dans l'eau de source qui les alimentent. Seule l'eau de la fontaine de Rière Pont, alimentée par le réseau d'eau potable, est consommable. Ceci dit, beaucoup boivent l'eau des fontaines du bourg sans gêne... mais chacun est prévenu !

De même l'eau du Pré de Madame Carle, prélevée dans un torrent, a également des coliformes, donc inutile de s'en prendre au personnel du refuge s'ils ne servent que de l'eau en bouteille.

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Dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 juillet, le pan de montagne dont l'effondrement est attendu depuis une vingtaine de jours, s'est morcelé et les plaques ont commencé à glisser progressivement dans le lac. Tellement progressivement qu'un arbre est même descendu en conservant sa position sur son bloc de terre. Environ 400 000 m3 ont fini par descendre dans le lac, sans effet spectaculaire et sans tsunami. Il semble que les 2/3 du glissement ait eu lieu, il reste encore, en haut à droite, deux compartiments qui n'ont pas glissés, de l'ordre de 250 000 m3.

Crédit photo David Le Guen

De nouveaux capteurs vont être mis en place afin de suivre l'évolution des désordres.

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Le projet culturel et historique du Pays des Écrins pour l'été 2015 porte sur les vaudois. Le projet comporte diverses manifestations, expositions et conférences, mais aussi le film déjà cité (juin 2015). Celui-ci a déjà fait bondir tous ceux qui ont quelques rudiments d'histoire locale et religieuse. [...]

Loin d'être instructif, il fournit une vision obsolète du valdéisme, encore au stade de l'hérésie, qui s'appuie sur des faits erronés, inventés, légendaires et a contrario des faits réels omis.

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Suite au film sur les vaudois, en tant que toponymiste je devrais enregistrer une nouvelle hypothèse concernant l’origine du nom de « Vallis Puta », puis « Valpute », attribué à la Vallouise durant trois siècles à partir de la seconde moitié du XIIe siècle, alors que l’on sait qu’elle n’a aucun fondement et qu’elle est même impossible d’un point de vue chronologique. [...]

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Premier concert du festival 2015 le jeudi 23 juillet à Pelvoux avec le Quatuor Tasman qui a connu un beau succès avec quelques œuvres rarement jouées et très applaudies.

Les prochains concerts auront lieu le jeudi 30 juillet à 20 h 30 à Vallouise avec l'Ensemble « Les Faveurs » et le vendredi 31 juillet avec le Quatuor Debussy, déjà l'un des sommets du festival.

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On peut craindre pour le Dôme des Écrins si les crevasses qui apparaissent venaient à atteindre le socle. Avec l’isotherme 0°C à des altitudes supérieures à 4500 m depuis plusieurs semaines, le risque est grand que de l’eau percole dans la masse de neige et glace et atteigne le socle. La glace froide deviendrait alors tempérée et la friction qui la « colle » au socle pourrait cesser favorisant le glissement de la glace. Déjà la rimaye est remontée au-dessus de la Brèche Lory, ce qui indique une remontée en altitude de la limite entre glace froide et glace tempérée, et on voit le rocher. Bref, la situation pourrait devenir « à risque ».

Photo Steeve Peyron, depuis le Refuge Adèle Planchard, le 11 juillet 2015.

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Gros barouf durant la nuit du lundi 20 au mardi 21 au refuge du Sélé. La langue inférieure du Glacier des Bœufs Rouges venait de s'effondrer. Les blocs de glace ont sauté la barre rocheuse et ont formé un cône de déjection au fond du vallon. Au-dessus, il reste encore quelques lambeaux de glace qui sont séparés du glacier et qui, soit vont aussi glisser, soit vont fondre sur place.

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Le retrait glaciaire, l'élévation des températures et le dégel du permafrost modifient les conditions d'accès et de fréquentation de la haute montagne. Dans le cadre d'une recherche sur l'impact du changement climatique sur l'alpinisme conduite au sein de l'Institut de Géographie Alpine, Philippe Bourdeau fait appel à vos témoignages photographiques.

Vous pouvez lui envoyer vos photos d'alpinistes en situation de changement climatique : sécheresse glaciaire, glaciers grisonnants, cramponnage dans des graviers, langues de neige maigrichonnes... assorties d'une courte légende (date, lieu, nom du sommet et/ou de la voie, nom du photographe, commentaire éventuel). Toute utilisation de ces clichés fera l'objet au préalable de demandes d'accord écrit des photographes.

Contact : philippe.bourdeau@ujf-grenoble.fr
Philippe Bourdeau, Institut de Géographie Alpine -Université Grenoble-Alpes

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Grosse perplexité après la vision de ce film.

Faut-il se préoccuper du fond où les erreurs sont nombreuses ou plutôt analyser pourquoi on est incapable de s’affranchir des idées fausses du passé dès que l’on aborde des sujets historiques, culturels ou patrimoniaux ?

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Moment très fort le 19 juillet dans l’église de Vallouise, lorsque l’évêque d’Embrun a repris la demande de pardon du pape aux vaudois pour les persécutions commises contre eux à l’instigation de ses lointains prédécesseurs.

Huit siècles d’histoire mouvementés en Vallouise (et dans le Pays des Écrins) ont ainsi trouvé leur épilogue le 19 juillet 2015 vers 12 heures.

Certes, les habitants persécutés avaient été réhabilités dès 1509 et autorisés à recouvrer leurs biens mais jamais un pape, le 22 juin dernier à Turin dans un temple de l’Église évangélique vaudoise, et un évêque d’Embrun, à Vallouise même, n’avaient publiquement « demandé pardon pour les attitudes et les comportements non chrétiens, et même non humains, que, au cours de l’Histoire, nous [l’église catholique] avons eus contre vous [les vaudois]. »

Bien que non prévu, c’est incontestablement le sommet symbolique de la commémoration du 800e anniversaire du 4e Concile de Latran qui avait déclaré les vaudois « hérétiques », jetant les bases de l'inquisition et des persécutions déclenchées par les archevêques d’Embrun en particulier en Vallouise et dans le Pays des Écrins.

* Plus exactement 800e anniversaire du 4e Concile de Latran qui condamna les vaudois en tant qu'hérétiques. Il convient par ailleurs de distinguer « 800 ans d'histoire des vaudois » et « 800 ans d'hérésie ». On y reviendra.

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Pour le 100e jour de fermeture du tunnel, la pente recommence à bouger. Selon les géologues le glissement a repris et atteint aujourd’hui entre 15 et 40 cm/jour, suivant l’endroit. « Avant le 4 juillet, pendant plusieurs semaines, la fracturation dans le massif s’est développée. La surface de glissement s’est créée au fur et à mesure dans des zones où elle n’existait pas encore, notamment en pied de versant. Du 4 au 6 juillet, les déformations ont été très importantes et la surface de glissement s’est alors créée. Le pied s’est rompu, il s’est accompagné d’une chute brutale des vitesses que l’on ne pouvait pas anticiper. Après le 6 et jusqu’au 11 juillet, on a eu une phase de ralentissement, puis une nouvelle accélération avec des déplacements le long de cette surface de glissement qui dure depuis dix jours. On prépare une nouvelle crise dans les prochains jours. » Le scénario de la chute est de nouveau envisagé.

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La guérite et la borne de péage du parking ont été détruits par un incendie, probablement criminel, en début de soirée du 18 juillet. A la grande colère du maire de Pelvoux qui n'hésite pas à affirmer : « il faut être taré pour faire ça. » Les réactions en vallée sont souvent plus goguenardes et même parfois avec quelques pointes de compréhension.

Il serait pourtant indispensable que le tourisme dans le Pays des Écrins soit abordé de façon globale et non plus par le petit bout de la lorgnette au niveau de chaque commune. Depuis le temps qu'on le dit...

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Vallouimages a déjà présenté de la belle horloge qui se trouve dans le clocher et son cadran à aiguille unique.

Comme le rappelle Denis Vialette, qui coordonne le programme de suivi, cette horloge est « probablement la plus ancienne horloge d’édifice de France et d’ailleurs (1786), en fonctionnement continu, dans son emplacement historique, à remontage manuel des poids de pierre (et de fonte) par des bénévoles. » (Chaque mot compte !).

Ce sont des Vignerons bénévoles qui remonte régulièrement les pierres qui entraient les mouvements. L’horloge fait fonctionner la belle aiguille en fer forgé, mais en ce moment la sonnerie sur la cloche « Adèle » est en panne. Les causes de la panne sont des pièces usées et desserties qui vont être réparées. En complément à cette réparation, la question se pose de savoir si le poids de pierre d’origine, utilisé jusqu’à présent pour faire fonctionner la sonnerie, n’est pas trop lourd. Il est estimé à 150 kg. Vient-il aussi de la Collégiale de Briançon où l’horloge a été initialement installée en 1786 ?

Pour le vérifier, après réparation de la sonnerie, le poids de pierre d’origine va être temporairement remplacer par des poids de fonte de 10 et 5 kg provenant de l’église de Névache. Cela permettra de s’approcher du poids idéal pour faire fonctionner la sonnerie (à 5 kg près).

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Les 5 et 6 juillet dernier, une petite expédition de géomètres-experts a pu terminer les mesures nécessaires au calcul des altitudes de la Barre des Écrins, du Pic Lory et du Dôme de Neige des Écrins.

L'objectif de l'opération était de mesurer précisément au centimètre près, l'altitude de ces trois sommets. Le projet est à l'initiative du syndicat des géomètres experts et, en 2014, l'ordre des notaires de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur y avait été associé. Ces mesures prolongeaient alors les célébrations du 150e anniversaire de l'ascension de la Barre des Écrins. 

Les mesures de 2014.

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La notion d’ « altitude officielle et exacte » mentionnée dans les Actualités du Parc est discutable. Il n’y a que des altitudes mesurées de façon plus ou moins précises et enregistrées ou non dans les différentes éditions des cartes. Les altitudes des Écrins mesurées au début des années 1820 depuis le Mont Thabor dans le cadre du calcul du parallèle moyen n’étaient pas inexactes, elles étaient seulement moins précises : 4097 mètres par l’Autrichien Ludwig Von Welden et 4100 mètres par les Piémontais Jean Antoine Plana et Francesco Carlini (1827). Idem pour les mesures effectuées quelques années après par le capitaine Durand depuis le Mont Pelvoux, puis par les officiers chargés des relevés pour la carte d’état-major au début des années 1850 : respectivement 4105,1 mètres en 1830 et 4103,0 mètres en 1852.

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25 professionnels, producteurs ou prestataires de services sur le territoire du  Parc, ont été les premiers à recevoir la marque « Esprit Parc national » des mains de Bernard Héritier, vice-président du Parc, en présence de Joël Giraud, député, Jean Conreaux, maire et conseiller départemental et Yvan Chaix, directeur de l’Agence de développement des Hautes-Alpes.

Parmi les primés, citons ceux de la Vallouise : le « Chalet Au Fil de l’Onde » à Vallouise, où s’est déroulée la réception, et le « Chalet AlpeLune » à Puy-Saint-Vincent. 

Félicitations à Marion et Yann, et à Ilonka et Vincent. Au total, 9 hébergeurs, 11 structures d’accompagnateurs ou guides et 5 apiculteurs ont reçu la marque.

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Après les communes des Costes et de Saint-Clément, celle de Saint-Bonnet-en-Champsaur a finalement adhéré à la charte du Parc national à l'unanimité de son conseil. Les autres communes qui n'avaient pas adhérer il y a deux ans ont encore jusqu'à la fin de l'année 2015 pour le faire.

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Effet induit de la coupure de la route au Tunnel du Chambon, la fréquentation du Col du Galibier a augmenté de « +80% depuis le lancement de la saison estivale, par rapport à 2014 » selon une estimation du conseil départemental des Hautes-Alpes. La semaine dernière (semaine 27), 10 000 véhicules ont emprunté la route du Galibier. Soit une moyenne de 1500 véhicules par jour environ.
Apparemment, ils continuent en direction de Briançon, mais le message doit commencer à passer. Enfin, c'est un peu « Valloire qui rit, La Grave qui pleure » !

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La station météorologique d'Embrun a enregistré le lundi 6 et le mardi 7 juillet deux records successifs absolus de température depuis le début des mesures en 1947. Le lundi  6 le thermomètre s'était arrêté à 36,3°C, alors que le lendemain il atteint 36,7°C, nouveau record absolu.

Les Alpes sont en surchauffe. L'isotherme 0°C dépasse l'altitude de 4500 m depuis plusieurs jours et met à mal le pergélisol et les glaciers froids. Ceux-ci l'étant de moins en moins, on peut craindre de plus en plus pour leur survie.

Cela concerne par exemple le glacier suspendu dans la face nord de l'Ailefroide et le Dôme de Neige des Écrins qui montre des signes de faiblesse.

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Une réunion de crise concernant la situation au Chambon s’est tenue le lundi 6 juillet en mairie de l'Argentière-la-Bessée. Elle aurait pu aboutir à une approche commune entre les services de l’État, les Conseils départementaux et les différents services. Eh bien, l’espoir a été déçu et force est de constater qu'il n'y a toujours pas de pilote dans l'avion [...]. Plus grave, le pilote pressenti part carrément. Il vient d'être nommé Préfet de police de Paris. Donc, il n'y a vraiment plus personne ! Les carrières des uns et d'autres semblent plus importantes que la détresse des habitants.

Quant au glissement (cf. communiqué de presse de l'Isère), il semble marquer le pas au point que des demandes insistantes de déclenchement artificiel sont formulées, notamment par le Collectif du Chambon. Les explosifs étant exclus, la seule méthode envisageable serait... hydraulique. Il s'agirait d'injecter de grandes quantités d'eau pour à la fois augmenter la masse et lubrifier le plan de glissement. Mais les fortes pluies du printemps n'avaient pas accélérer le phénomène de glissement déjà en cours et ce ne serait plus une catastrophe naturelle...

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La situation est confuse après un week-end à grand spectacle, durant lequel badauds et médias ont attendu en vain l'effondrement cataclysmique du versant annoncé par le Conseil départemental de l'Isère er repris dans un communiqué par son homologue des Hautes-Alpes :

(i) le décrochage de la zone d'effondrement est effectif et celle-ci descend au rythme de 2 m par jour, 800 000 m3 devrait rejoindre le lac dans le cadre d'un glissement progressif plutôt que d'une rupture brutale et massive ;

(ii) pour pallier à la suppression des navettes sur le lac, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur met en place des navettes héliportées pour les riverains dès le lundi 6 juillet.

Photo Dauphiné Libéré / Marc Greiner

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La haute Romanche et le Briançonnais sans détour. Une carte avec les différentes possibilités d'accès, par l'Agence de développement des Hautes-Alpes. Eh oui, la haute Romanche et le Briançonnais sont facilement accessibles par le Tunnel du Fréjus, la route touristique des grands cols (col du Galibier) ou la route de Gap, malgré la fermeture temporaire du Tunnel du Chambon.

Dans le même esprit de facilitation des accès, une navette La Grave - Villar-d'Arêne - Le Monêtier - Briançon SNCF - Oulx TGV est mise en place à compter du samedi 4 juillet 2015. Horaires et conditions.

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Le maire de La Grave vient d'adresser une lettre ouverte poignante « aux élus de la République et représentants de l'État qui se projettent dans l'avenir » dans laquelle il exprime son désespoir et surtout sa colère contre le sentiment d'abandon qu'ont les élus communaux et les habitants.  

Comment ne pas partager sa colère quand [...]

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Le glissement dans le lac du pan de montagne devrait avoir lieu durant le week-end des 4 et 5 juillet. Des mesures drastiques de sécurité sont mises en place et toute liaison entre les deux départements est impossible.

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La communication générale concernant la haute Romanche pose de plus sérieux problèmes car elle impacte directement la vision que les gens susceptibles d’y venir ont du pays et de ses habitants et est susceptible de les inciter à venir ou pas. [...]

Évidemment la communication ne résoudra pas les problèmes de la vie courante et il va falloir aller plus loin et construire un nouveau projet pour la haute Romanche, et peut-être la future nouvelle commune, en n’hésitant pas à changer de paradigme.

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L’Agence de développement des Hautes-Alpes [nouveau nom de l'ADDET, ndlr] lance, avec le concours des médias des Hautes-Alpes, l’opération « Tous les haut-alpins sont solidaires de La Grave et Villar-d’Arêne ». L’idée est simple, chaque haut-alpin en passant au moins une journée en haute Romanche, soutient l’économie locale.

Patrick Ricou, Président de l’Agence de Développement des Hautes-Alpes : « Tous les haut-alpins doivent être solidaires, la situation l’exige, la meilleure façon de témoigner de cette solidarité est de se rendre cet été en haute Romanche et de consommer. »

Cette campagne de communication, qui valorise les sites remarquables de ce territoire, sera relayée par tous les médias haut-alpins (presse écrite, radios, TV et réseaux sociaux).
Parallèlement l’Agence, en lien avec les collectivités et les Offices de tourisme concernés intensifie la communication positive à destination des touristes français et européens.

De son côté Vallouimages, sur sa page Facebook, ne loupe pas une occasion pour en faire la promotion et a lancé les hashtags #‎allonsalagrave‬ ; ‪#‎allonsavillardarene‬ ; ‪#‎allonsenhauteromanche‬.

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